Skip !

Hé oui ! Elle est fait.


Nom : Kipper

Prénom : Sidney, à part peut-être la direction de l'école, personne ne le sait car elle se fait toujours appeler Skip

Âge : 14 ans

Année d'étude à Kaedel : 1ere année

Pouvoir : Elle a des ailes dans le dos, deux belles grandes ailes blanches et elle peut également se transformer en cheval blanc à la crinière noire et aux yeux bleu saphir.



Prochain message ^^ Vous saviez qu'il y avait des limites de caractères ? En plus de ne pas mettre ma bio ici, j'ai dû la mettre en deux messages !


Skip est une jeune fille discrète et un peu timide. Elle déteste attiré l’attention et se tient généralement oublié des gens. Elle est également très gentille et douce avec les autres, toujours à l’écoute et prête à offrir une épaule pour s’appuyer. En apparence, elle apparaît comme une jeune fille naïve et semble beaucoup être une personne manipulable et fragile, mais gare à ceux qui voudrait s’y essayer... Car si en apparence la jeune adolescente semble ainsi, il en est tout le contraire sous la surface. En vérité Skip est très énergique et possède tout un caractère tout à fait à elle. Bien qu’elle n’aime pas se faire remarquer, elle déteste royalement se faire marcher sur les pieds et remettra à sa place toute personne qui essayerait. Elle est très enjouée et adore rigoler avec les autres personnes. Elle est aussi une jeune fille avec un esprit très développé et assez philosophe. Depuis qu’elle est toute petite elle adore apprendre et toujours chercher à tout savoir puisqu’elle est doté d’une curiosité qui lui a quelques fois apportée des problèmes. Plus mature qu’elle ne devrait l’être pour son âge, on voit quand même la jeune fille de quatorze ans de temps en temps. Très vive, elle est prompte aux réactions rapides et mélanger avec le fait qu’elle est une fille de coeur, ça ne fait pas toujours bon ménage. Skip possède également un côté bon enfant, ce qui fait qu’elle adore tout ce qui peut se rapporté aux enfants ou l‘enfance, plutôt... Toutou, film pour enfant (dans le style Disney)... Elle est toujours sincère envers les autres, elle n’aime pas vraiment caché des choses. C’est également une fille simpliste, ne pas confondre avec stupide, simpliste, c’est à dire qu’elle se contente facilement de pas grand chose et qu’on peut facilement lui faire plaisir. Il lui arrive aussi d'avoir le crâne assez épais, c'est-à-dire qu'elle ne comprend pas nécessairement toujours les subtilités que peuvent contenir les phrases ou même l'attitude des personnes.

Somme toute, Skip est une jeune adolescente qui en apparence semble naïve, manipulable et fragile, mais au fond, c’est tout le contraire, comme quoi il ne faut pas se fié aux apparences...


Skip est une jeune fille au physique plutôt banale, elle ne se démarque pas du lot, mais elle reste plutôt mignonne. D’une grandeur moyenne, elle mesure environ 5’6’’. Elle est très en forme et possède un poids santé. Elle n’est pas très musculeuse, mais elle reste très équilibré physiquement, souple, agile, gracieuse, rapide... Sa façon d’être est douce et une sorte d’aura chaleureuse se dégage d’elle, se qui amène souvent les gens à venir lui parler ou même quelques fois à se confier. Skip a de grandes jambes et possède un démarche calme, mais un peu rapide à cause de ça. Elle ne possède pas de forme très poussée, ses hanches sont formé en douceur et ne sont pas très saillante et sa poitrine est un peu plus petite que la moyenne. Même si son physique général ne la distingue pas tellement de la masse, Skip possède une caractéristique qui ferait détourner les regards si elle la laissait à découvert... Dans son dos, deux grandes ailes blanches apparaissent. Elles possède de longues plumes très douce et elles sont très puissante, ayant la capacité de la faire voler. Quand elle les déploie à leurs maximum, elles ont une envergure totale d’environs cinq mètres, ce qui donne à peu près deux mètre et demi pour chaque aile. Imaginez-vous que ce n’est pas très facile à caché... Mais comme l’esprit humain de nos jours rationalise tout, au moins les gens ne saute pas aux conclusions comme quoi elle aurait des ailes, non, la plupart croit en général qu’elle est peut-être très très bâtie ou qu’elle un déformation ou tout autre conclusion plausible dans ce genre...

Un trait que je n’ai pas encore décrit, son visage. Skip possède un visage en forme de coeur encadré par de long cheveux de nuit, c’est à dire qu’ils sont noir comme la nuit mais ils reflètent la lumière d’une façon semblable à la lune ou aux étoiles. Ces cheveux sont lisse soyeux, lui descendant jusqu’à la mi-dos, elle les aime aussi un peu dégradé sur le contour de son visage et elle porte un toupet de différentes longueurs ce qui fait qu’elle a parfois des cheveux devant ces yeux, qu’elle tasse généralement d’un petit coup de tête. En parlant de ses yeux... Skip possède de grands yeux de biche noisette foncé et qui tirent vers le pourpre, ils sont généralement très expressif et si on sait lire son regard on peut lire chacune des émotions qu’elle peut ressentir une après l’autre. Pour ce qui est du reste de son visage, elle a un petit nez assez mignon et une bouche discrète. Ces traits générales sont doux et normalement accueillant.

Pour ce qui est des vêtements, Skip possède un style vestimentaire plutôt normal, elle ne porte pas des vêtements extravagant ou sombre. En général, elle porte des vêtements sobres et confortables le tout accompagné d’une longue veste ou un long manteau pour caché ses ailes.

Transformation : Lorsqu’elle se transforme Skip devient un beau cheval à la robe blanche, d‘un blanc aussi pur que la première neige intouchée et étincelante. Le cheval est assez grand, environs 16 mains, et musculeux. Elle a une longue crinière et queue noire, comme ces cheveux. Ces yeux changent de couleur pour devenir d’un très beau bleu saphir saisissant. Un détail ne change que très peu, se sont les ailes de Skip, elle ne font que grandir pour s’adapter au nouveau poids de Skip. Le tout donne un cheval blanc à la crinière de nuit et des yeux saphir avec de grandes ailes blanche et de grand yeux bleu expressif. ^^


Autre : Gros bisou baveux !

Comment avez-vous connu ce forum ? Par le mail aux anciens

Code : [D'acc ^^] L'expression futuriste !

Je n’ai aucune idée d’où je viens. D’aussi loin que je me souviennes ça l’a toujours été comme ça. Je ne sais pas qui sont mes parents, ni à quoi ils ressemblent. Je ne sais pas si j’ai de la parenté à quelque part sur cette terre folle. Je ne sais même pas dans quel pays je suis née ! Même pas un petit doute... Je ne sais rien de rien sur ce qui entoure mon arrivé en ce monde... Mon passé inconnu m’obsède je veux plus que tout le découvrir pour finalement mettre fin au mystère qui l’entoure, qui m’entoure...

Mon souvenir le plus lointain reviens à quand j’avais 4 ans, je crois... J’étais dans ce vieux monastère tout décrépit, entouré de gens, des moines, des prêtres, des religieux quoi, qui me vénéraient comme une déesse ou plutôt comme un envoyé de leur Dieu, un ange descendu sur terre pour leur apporter un quelconque message ou les aider à travers leur mission, ce qui est facile à comprendre... J’ai des ailes. Oui, de belles grandes ailes blanches dans mon dos. Je crois que je les ai toujours eu, ou encore elles sont apparues quelques temps après ma naissance, encore je n’en sais rien, mais à cause de ces ailes, j’ai grandit dans un monastère, sans parent, sans amis, seulement des vieilles personnes religieuses qui n’était pas loin de m’idolâtrer... En fait, je crois que ça l’aurait été le cas s’ils n’avaient pas eut une foi aussi forte envers Jésus et Dieu, je suis sûre qu’ils me plaçait seulement un peu en dessous de leur Sauveur. Par contre, je dois dire qu’ils étaient très gentils. Quand je me faisais mal, ils me réconfortaient, il y avait toujours quelqu’un pour me surveiller ou m’apprendre quelque chose sur la nature ou sur ce qui m’entourait, mais pour une fillette de quatre ans, être entouré, aussi gentils soient-ils, de vieilles personnes qui ont de la difficulté à se mouvoir, vous pouvez imaginer l’ennui... Surtout quand ils m’obligeaient à m’asseoir et écouter leur enseignement sur la création du monde, sur les prophètes, Jésus et tout ça durant les beaux après-midi... Mais je dois dire, en y repensant, que je leur dois quand même beaucoup aussi, après tout, c’est aussi eux qui m’ont donné une identité. Il me l’avait donné à cause des gens de l’extérieur, par extérieur, j’entendais à cet âge-là qu’ils ne venaient pas du monastère, venaient visiter ce vieux monastère et les moines devaient couvrir le fait qu’une enfant était dans le monastère. D’ailleurs, je crois qu’ils m’ont donné mon identité en y allant un peu dans l’illégalité et avec les faveurs de l’église, je me demande combien de fois ils ont demandé repentance au Seigneur pour ça...

Ainsi, je me suis fait donné l’identité de Sidney Kipper, née le 14 janvier 1993, dans une petite ville tranquille nommé Peekskill, dans l’état de New York, États-Unis. Mes parents seraient mort à ma naissance et ma tante, en fait la soeur qui m’a amené au monastère, je crois, décida de m’élever étant le seul lien de parenté qui me restait, supposément. Étant une enfant, je ne me suis pas questionné dans ce temps-là, mais maintenant je sais que tout ceci est faux.

Évidemment, j’ai grandit à travers les enseignements religieux et les prêtres ne voyait pas que j’étais loin d’être celle qu’ils croyaient que j’étais, je m’en rend compte à présent, j’ai à quelques reprises piqué des crises de colère, ou bien lancé des roches pour faire s’envoler les oiseaux, eut des mauvaises pensées... En gros, je péchait devant les yeux des moines, mais ces derniers l’ignorait avec une foi aveugle infaillible. En vieillissant, je me suis aussi rendu compte de ma différence, plus précisément, je m‘en suis rendu compte quand j‘avais huit ans. Personne, de tout les visiteurs qui venaient, n’avait d’ailes comme moi et à chaque fois qu’il y avait des visites, j’étais obligé de porter une longue robe ou bien une longue veste ou manteau qui cachait ces dernières.

À neuf ans, pendant que je déambulait dans les couloirs si familiers du monastère, je surprit une conversation entre des visiteurs qui piqua mon intérêt. Ces étrangers parlaient de la structure de la bâtisse, comment elle avait dû être bâti, de son architecture, quoi ! Et ensuite ils ont changer de sujet pour parler de leurs devoirs à leur école et en les écoutants, je me suis rendu compte à quel point je ne connaissait pas grand chose. Je savais lire, écrire, compter et je connaissais beaucoup de choses sur la religion, mais rien d’autre... Eux connaissaient des mathématiques avancés, de l’astronomie, de la littérature, l’histoire... Et encore, j’en dit que très peu de tout ce qu’ils ont cité durant leur visite. Alors la journée d’après, j’abordai l’un des prêtres sur ce sujet.

-Père Rémy ? commençai-je.

-Oui, mon enfant ?

-J’aimerais apprendre autre chose, je prit une pause pour chercher mes mots, hier j’ai entendu des gens parler d’astronomie, de littérature, d’histoire de l’art et de pays, de d’autres langues et tout plein d’autre chose, j’aimerais apprendre ces choses...

Je lui fit mon plus beau sourire et mes yeux craquants, hé oui, de temps en temps je sais être manipulatrice quand je veux vraiment quelque chose, encore la preuve que je ne suis pas un ange ! Le vieux prêtre se mit à réfléchir en me regardant et inclina la tête avant de me confirmer que ça sera fait. J’ai bondit de joie et suis aller jouer dehors. Ainsi mon champ de connaissance s’élargit de beaucoup. Je fut même surprise de voir à quel point certaine personne en connaissait beaucoup sur certaine chose... Exemple, Soeur Angèle qui m’a appris l’astronomie. Elle sait repérer les constellations en un coup d’oeil et connaît l’histoire de chacune d’elles. Il y a aussi Frère Benoît qui me montra à jouer du piano. En plus tout ça me faisait du bien, car j’étais un peu saoulé d’entendre parlé toujours des même choses, malgré le fait que j’en découvrait toujours plus sur la Bible et tout ça.

Tout ce que je vous raconte est bien joli jusqu’à maintenant, mais ça n’a pas toujours durer ainsi...

L’année de mes onze ans, en avril, les choses basculèrent. Je ne sais pas comment ils l‘ont su, car les gens du monastère était très pointilleux à ce qu’aucune information... anormal, à mon sujet ne sorte de la petite bâtisse, mais des gens ont finit par savoir qu’il y avait un «ange» dans cette petite église en campagne. C’était un soir, le 8 avril, je me suis réveillée en sursaut en entendant un bruit de vitre cassée. Je me suis assise dans mon lit et j’ai regardé autour de moi, je me souviens ne pas avoir été inquiète comme j’aurais dû. J’étais confiante, car jamais rien de dangereux ou spécial ne c’était produit. Tout ce que j’ai eu le temps de voir, ça été une main ganté avec un linge blanc se poser rapidement sur ma bouche, une drôle d’odeur et puis mes paupières qui se fermaient malgré tout mes efforts pour les empêcher...

Je me réveillai dans un endroit inconnu, les murs étaient en métal, ça sentais le renfermé, l‘humidité et le métal, il faisait un peu froid, aucune fenêtre, dans un coin de la salle il y avait un sac, aucune étagère, aucun miroir rien d’autre, à part une porte. La pièce était toute petite. J’ai essayer de bougé et me suis rendu du compte que je n’étais pas attaché. Je m’approchai du sac dans un coin de la salle et l’ouvrit, c’était mes vêtements et diverses autres affaires qui était dans ma chambre. À ce moment je sentis un prise de glace se refermer sur mon coeur et la réalité me tomba sur la tête comme en enclume dans les dessins animés... Je n’étais plus chez moi, j’était dans un endroit inconnu où des gens me voulaient peut-être du mal. J’étais une fillette de onze année, qu’est ce que je pouvais faire ? La seule chose raisonnable à laquelle j’ai pensé, c’était m’habiller. Alors je mit des vêtements plus chaud que seulement ma robe de nuit. J’avais même mes bas et des souliers ! Une fois habiller je me mit à faire les cents pas dans cette petite pièce et après quelques minutes ? Quelques heures ? Je sais plus, mais la porte c’est ouverte et j’ai figé sur place. Un homme est apparu et pendant un moment, j’ai cru que j’étais sauvé ! Il était habille avec un bel habit, pantalon noir, chemise blanche et une veste noir par-dessus, bien rasé, les cheveux coupé court bien entretenu... J’ai cru que c’était un policier ou quelque un engagé pour me retrouver, mais il parla et je compris qu’il était l’un de mes ravisseurs. Il entra dans la pièce et s’approcha de moi, en parlant, mais je ne me souviens d’aucune parole, j’étais comme devenu sourde. Pétrifiée, je l’ai regardé approché puis... j’ai paniqué. Je me suis d’abord sentis bizarre. Puis l’homme arrêta d’avancer et c’était à son tour d’être pétrifié devant moi... Voyant cela, j’ai regardé mes mains. Elles changeaient ! Les doigts disparaissaient pour former une sorte de gros... quelque chose de solide, du poils blancs poussaient sur mes poignets et le reste de mes bras. Je me souviens avoir arrêté de respirer... Le même phénomène se produisait pour mes pieds et jambes. Ça ne me faisait pas mal, mais je me sentais étrange, puis après un moment, je me sentis de nouveau normal. En regardant l’homme, je vit qu’il était toujours figé devant moi et je remarquai, je le regardait désormais presque dans les yeux... Inconsciemment , je compris que j’avais changé d’apparence et que j’étais devenu un cheval, ou une jument pour être plus précise. Je vis que l’homme s’était mit à reculer, effrayé et je saisit ma chance ! Je bondis sur lui et le fit tomber par terre, une petite voix venue de nulle part me conseilla d’aller prendre le sac de vêtement, ce que je fis, l’agrippant avec mes nouvelles dents et je partis à travers la porte. Une fois la porte passé, je vis que j’étais dans un entrepôt et que l’homme avait des collègues... tout aussi bouche bée que lui. Rapidement je me dépêchai à trouver une sortie. J’avais une envie pressante de sortir de cet endroit fermé ou je ne voyais pas de soleil, ni de ciel, ni d’herbe tendre. Il y avait des inconnus partout qui me foutait la trouille, ça sentait étrange, où était la nature ?! Rapidement je me précipitai sur ce que je savais être l’une des portes pour l’extérieur, je me cabrai et commença à frapper de mes sabots dans cette porte. J’y frappai plusieurs fois de toute mes forces et elle finit pas céder. Je détalai au triple galop de cet endroit. Je ne fis pas attention à ce qui m’entourait, je courus et courus. Je sentais mon sang palpiter à travers mes veines, la sueur se former sur mes flancs et mon long cou, j’entendais des bruits de partout et tout ce que je fis fut courir et courir encore. À un moment, il n’y avait plus personne autour de moi depuis un certain et je m’écroulai par terre, complètement épuisée.

À mon réveil, je grelottait. Je croyais être simplement tombé de mon lit et que tout avait été un rêve, maintenant je comprends les livres où ça l’arrive parce que ça me semblait trop invraisemblable ce qui c’était produit mais la surface rugueuse qu’était l’asphalte de la ruelle sous mon corps, les lambeaux de vêtements qui avaient réussis à rester accrocher malgré la course effréné pendant sur ma peau. J’étais presque nue également, par chance j’avais emporté le sac de vêtements. Ainsi je m’habillai de nouveau et mit le sac sur mon épaule. De chaque côté de moi il y avait de grandes bâtisses, j’en avais jamais vu d’aussi grande dans mon petit coin de campagne. Ensuite je sortis de la ruelle pour voir un quartier résidentiel, apparemment assez riche. J’étais bouche bée, c,était incroyable autant de maison, autant de gens, aussi peu d’espace comment tout ça faisait-il pour tenir là ? Puis je me mit à marcher, l’autre fois où je me suis arrêté, c’était devant un stand de journal, j’y lut le "New York Times", donc j’étais à New York... Wow ! Je continuai à marcher à travers cette incroyablement grande ville, je regardais autour de moi. Je n'étais même pas intéresser à retourner chez moi, je voulais découvrir, voir, apprendre, il y avait tellement de chose que je ne connaissais pas ! Et se n'étais pas en retournent chez moi que je le ferais. Je me suis mit à y vivre, je me suis habituer à vivre dans les rues de cette grande cité.

Voilà une année et un peu plus que je vit maintenant à New York dans ces rues. Je me suis fait des amis parmi les gens de la rue, ils m'ont montré comment y vivre ou plutôt y survivre. Après tout vivre dans la rue est un réel combat chaque jour, pas toujours trois repas, pas toujours ce qu'il y a de plus frais, le vol pour s'habiller, drogues et alcool (bien que j'y ai jamais touché). Je vivais la vie parfaite du petit ange, ha ! Je ne sais pas ce qui est advenus des gens du monastère, peut-être ont-ils abandonné les recherches pour me trouver, pendant quelques temps j'ai eut connaissance d'une recherche, mais ils ne pouvaient pas fournir beaucoup d'information, après tout, je n'existait pas. Évidemment, je continus à cacher mes ailes, sinon je ne sais pas ce qui s'aurait passé, mais je voulais découvrir et pas me faire reprendre. Personne ne sait que j'en ai, je les cache soigneusement sous des grands manteaux ou de grandes vestes. Quand elles sont replié mes ailes n'apparaissent pas tellement alors ça va bien pour rester incognito. Aucun phénomène étrange ne c'est passé non plus, pas de transformation, même si je sais qu'elle a eut lieu. Mais voilà, une chose ou plutôt une personne que j'ai rencontré que j'apprécie assez, ça ne fait pas très longtemps que je l'ai rencontré, mais je la vois à chaque jour. C'est une amie, elle s'appelle Alexia, mais elle préfère qu'on l'appelle Alex ou Lexy. Elle a une année de plus que moi, mais on s'entend à merveille. Elle est gosse de riche, mais ça ne paraît pas et d'ailleurs elle m'a confié que ces parents ne sont quasiment jamais là. Présentement je l'attend à la sortie de son école, elle m'a dit de la rejoindre et on irait chez elle. Je lui ai dit que je lui montrerais bien où j'habite, mais il y avait pas grand, comme c'est la rue. Ce qui est agréable, c'est qu'elle parle français, alors j'ai pas à utiliser mon très mauvais anglais pour lui parlé. Lexy vient du Canada, plus précisément, du Québec, ces parents ont déménagé ici pour leur travail.

Finalement la cloche de l'école sonne et quelques minutes plus tard, les élèves sortent. Plusieurs font un détour pour ne pas me croiser, bon c'est vrai qu'avec mes vêtements usés, les gosses de riches ne voulaient pas nécessairement m'approcher, après tout, j'étais une délinquante qui devait avoir foutu sa vie en l'air pour me retrouver dans l'état où j'étais, du moins, à leurs yeux. Finalement, je vis Alex sortir et se diriger vers moi à travers la masse, après tout, c'est pas tout le monde qui m'évite y'en a qui s'en fiche tout simplement de qui je suis. Quand elle arriva à mon niveau, elle me fit signe de la suivre sans parlé et je le fis. Je voulais partir de cette foule oppressante le plus rapidement possible. Nous nous rendîmes chez elle en parlant gaiement de notre journée. Puis nous arrivâmes chez elle... Alexia habitait dans l"une de ses baraques !! Il devait y avoir... quoi trois étages ? C'était gigantesque...

Ainsi le temps se mit à passer, chaque jour étant différent du précédant, aucune routine ne s'installait et c'était bien comme ça, pas comme au monastère ou tout les jours finissaient par se ressembler. Je voyais Lexy chaque jour et j'allais souvent chez elle, d'ailleurs elle m'a montré à joué du violon et des tas d'autres choses, elle m'a fait découvrir pleins de livre, très intéressant et j'ai même eut une clé de sa maison si jamais y'avait une urgence. D'ailleurs notre relation grandit beaucoup... Nous sommes devenus très proche. Elle est la seule qui sut tout à propos de moi, tout ce qui m'étais arrivé, je lui ai même montré mes ailes et elle m'a demandé si j'étais capable de voler avec... La question m'a surprise parce qu'en fait, je n'ai jamais essayé. Les vieux prêtres m'en avait toujours empêcher, mais la ville n'était pas vraiment la place pour essayer... N'est ce pas ? Mais bon... Revenons en à ce que je parlais avant, ma relation avec Alexia. C'était un soir de printemps quand j'ai compris la véritable nature de ce que je ressentais pour elle. Alex m'avait d'abord semblé malade ou quelque chose comme ça...

-Lexy, est ce que ça va ? T'es bizarre depuis le début de la journée et même depuis quelques temps, avançai-je.

Alexia n'avait pas répondu et continué de regarder la télé délibérément. Je l'observai un moment et la connaissant bien, j'ai pu identifier qu'elle réfléchissait intensément.

-Qu'est ce qu'il y a, lui demandai-je.

Soudain, elle se tourna vers moi.

-Tu sais que tu peux vraiment avoir le crâne épais quand tu veux ! s'exclama-t-elle en même ce qui me fit sursauté.

Elle retourna la tête devant elle et fixa son regard sur le sol, pendant que moi je cherchais ce que j'aurais du comprendre à un moment ou un autre des dernières semaines.

-Je... Je ne vois pas de qu-quoi tu parles, balbutiai-je.

-Je... t'apprécie, tu sais ?

Le regard rivé sur le sol remonta tranquillement pour prendre contact avec le mien et il ne décrocha plus. Au début je ne compris pas ce qu'elle voulait dire.

-Je sais que tu m'apprécies, je t'apprécie aus...

À ce moment je compris.

-Oh... Je... De...

Je voulais lui répondre quelque chose de mieux, mais j'en étais incapable ! Dans des moments comme ça ma gorge se sert toujours et aucun mot ne sort peu importe les efforts que j'y mets. Je voulais tellement lui répondre que moi aussi, je venais de le voir, je l'aimais comme elle m'aimait, mais j'en étais incapable, rien ne sortait ! Fichue gorge... Mais apparemment, pour elle se n'était pas un problème, peut-être qu'elle l'avait lut dans mes yeux, elle me disait toujours que je ne serais jamais une bonne cachoteuse ou menteuse parce qu'elle pouvait tout lire dans mes yeux... Alex se pencha tranquillement vers moi et posa doucement ses lèvres sur les miennes et nous échangeâmes notre premier baiser. Il était un peu timide, hésitant et explorateur. Après un instant nous nous séparâmes et je l'entendis chuchoté.

-Ça faisait longtemps que j'en rêvais...

Moi et Alexia sommes devenu toujours plus proche au cours des mois qui suivirent, bien que nos vies soient complètement différentes l'une de l'autre rien ne nous dérangeait. Ça l'a un peu déranger les choses avec les parents d'Alexia, ils ont plus ou moins bien prit la nouvelle, mais ils ont quand même finit par s'y habituer. Puis vint l'été de mes quatorze ans, étrangement une lettre était arrivé à mon nom chez Alex. Ce qui était plus qu'étrange puisque je ne connaissais personne qui puisse m'envoyer une lettre et encore moins chez Lexy ! Elle me l'a donné quand j'ai été la voir, elle ne l'avait pas ouverte. Alors je l'ouvrit et me mit à la lire, Alexia faisait de même par-dessus mon épaule.

Cher mademoiselle Kipper,

Nous sommes dans le plaisir de vous annoncer que vous pourrez faire partie de l'école de magie Kaedel à la rentrée de celle-ci cet automne. Elle est situé en France et vous avez tout le nécessaire pour vous y rendre dans les papiers ci-joint. Vous ferez partie de la maison Lyssna en raison de votre pouvoir de transformation, pour plus d'information, consulter les papiers ci-joint qui vous feront part des règlements de cet école et son fonctionnement. Nous désirons également nous excuser de l'envois tardif de vos papiers en raison d'erreur dans notre système, ce qui est très rare.

Signé Institut à l'apprentissage des pouvoirs magiques.

Rapidement lu, je me tournai vers ma petite amie, ne sachant trop quoi faire. Pendant un long moment je la regardai et elle me regarda, puis elle sembla prendre la décision à ma place.

-Tu dois y aller, m'ordonna-t-elle. Tu vas pouvoir apprendre à contrôler ton pouvoir et peut-être en apprendre plus sur tes origines. On s'écrira par la poste. Elle me fit un ravissant sourire. Mais pour ça, il va te falloir du nouveau linge que tes vieilles guenilles.

Je souris à cette remarque, ça ne faisait je ne sais plus combien de temps qu'elle voulait aller m'acheter du nouveau linge et je repoussais toujours le moment, apparemment j'étais cerné là. Ainsi le temps passa jusqu'au moment où je devais partir pour la France. Alex m'accompagna à l'aéroport et nous nous séparâmes pour la première fois. Ça me fit mal dès que j'ai embarqué dans cet avion elle commença à me manquer, au moins nous avions prit une photo de nous deux pour nous tenir compagnie, en quelque sorte. Je la sortis et la gardai dans mes mains tout au long du voyage puis une fois en France, je suivit les instructions pour me rendre à Kaedel.

Finalement je pénétrai dans l'école qui était Kaedel, ce qui allait devenir ma maison pour une bonne période de ma vie... Aussitôt que j'y suis entrée je me fis abordé par un adulte, le/la directeur/directrice de ma maison qui m'expliqua rapidement tout ce qu'était l'école et ma maison, s'excusa pour mon retard d'entrée à l'école et de ne pas être inquiète car il y avait un autre élève dans le même cas, puis il/elle me présenta une élève. Allen Hoods qui était la préfète de maison, il/elle lui donna la tâche de me faire visiter l'école au lieu de me laisser la découvrir comme il le laissait normalement aux nouveaux se devait être une façon de s'excuser. La préfète l'amena dans toute l'école et lui montra les locaux, leur maison, les dortoirs, lui parla un peu des professeurs puis après un grand tour de tout l'endroit, elle l'a laissa pour aller vaquer à autres choses qu'elle devait faire. Skip avait trouvé la jeune fille assez sympathique, puis elle alla aux dortoirs pour s'y installer, une fois le tout fait, elle conclut que malgré l'absence d'Alexia, elle devrait se plaire ici.
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Tiens ! Ça vaut pas des points de maison ça ?

Euh...

Just waw ^^

*s'incline bien bas*