Friandises d'onze heures |PV Luss|

Sautillant de marches en marche, la gamine avait dévalé quelque chose comme quatre escaliers, venant de son dortoir pour se diriger vers les cuisines.
Il était un peut tard, c'était un jour de congé comme elle les aimait. C'était le soleil de onze heures qui l'avait éveillé tranquillement. A cet heures la il ce faisait plus malin qu'elle, et les rayons parvenaient à s'infiltrer malgré la couette épaisse pour venir plisser les légères paupières de l'adolescente.
Au début, c'était un peut dur de se réveiller si tôt, Chris avait pris l’habitude des treize heures pour son réveille lorsqu'elle vivait chez son père et qu'elle était en web end. Et puis, elle avait aussi du prendre l'habitude 'du dortoir des filles' abominations de ces lieux, le pire des cauchemars qu'elle aurait put trouver à kaedel. Pas qu'elle soit pudique ou quoi que se soit de ce genre, mais imaginez bien, une longue chambre remplie de demoiselle. Pour Chris, c'était le cauchemar, surtout que pour dormir les filles sa fait tout un cinéma. Les mecs eux ils se foutent en caleçon et puis c'est régler, mais une fille sa doit se préparer à dix neuf heures pour être couché à vingt et une heures !
Enfin, avec les années sa devenait habituelle, sa devenait plus simple pour elle d'accepter cette bande de hyène.
Tout comme le soleil de onze heures.

Chris, l'intrépide Chris ? Avait désormais pris pour habitude, puise qu'il était souvent trop tard pour allez manger au self, ou trop tôt, encore un juste milieu - décidément, elle ne le faisait même plus exprès - d'allez quémander quelque miette de pain avec trois gouttes de sucre au gout framboise dessus. Quand on était un vieille élève, on avait souvent la chance de pouvoir obtenir se genre de privilège.
C'est donc ça qu'elle c'était âpreté à faire, bien avant que son cerveau ordonne à son corps de se lever.
Elle avait enfilé les premiers vêtements qui lui était passé sous la main, puise que doit-je vraiment le rappelais, elle était loin d'être coquette.
Un simple jeans, un simple débardeur noir avec des écritures tagués dessua, un simple gilet au cas où, elle avait toujours était frileuse.

Elle ne c'était intéressé à personne le long de sa transhumance, et elle se fichait bien de savoir qu'elle n'était pas coiffé du tout et que ces cheveux rebelle étaient gonflés et plein de tresse à moitié défaites, abimés pas sa nuit de sommeil.
En arrivant dans les escaliers menant au cuisine, elle avait ralentit la cadence, elle avait tout dévalait d'une traite, et un mesquin point de côté commençait à vouloir s'immiscer dans son corps.
L'antipathique des femmes, dans la soudaine pénombre des escaliers menant à la bonne odeur de la nourriture en train de cuir pour le repas du midi, croisa alors quelqu'un qui de loin, et de vue, ne lui était pas totalement inconnue. Elle ignorait que cette personne était aussi gourmande des friandises d'onze heures et sa l’amusa de voir qu’elle n’était pas la seule.

Gourmande des friandises de onze heures ?

Ce n'était pas exactement cela. Lucius Von Hell, honorable Préfet des Hendell se trouvait bel et bien dans la cuisine, il était bel et bien onze heures passés de quelques minutes, en revanche il n'était pas du tout en train de grignoter quelque pâtisserie que ce soit. De toute façon, le Suédois ne grignotait jamais. Il mangeait à l'heure des repas, petit déjeuner à 7h00, déjeuner à 12h30 et dîner à 19h30. Il lui arrivait de manger quelque chose aux alentours de 16h00 mais en dehors de ces heures-là, vous ne le verrez probablement jamais avaler quoique cela soit.

Non en réalité Lucius était là car les cuisinières l'avaient demandé. En effet, il avait reçu un mot de leur part le matin même, lui demandant de se rendre en cuisine vers 11h00. Convoqué en cuisine, voilà qui n'était pas courant. Tout le monde connaît les convocations chez les surveillants, le conseillers principaux, les professeurs, voire le personnel administratif ou même le chef d'établissement, mais je suis prêt à parier qu'aucun de vous n'a jamais reçu de convocation en cuisine. Il n'avait pas été appelé pour le simple plaisir de le voir - bien que cela soit toujours un immense plaisir doublé d'un honneur tout aussi immense de le voir ! n'est-ce pas ? - mais plutôt car des élèves avaient été surpris à plusieurs reprises en train de...
Voler.

Voler la cuisine... Ces élèves étaient donc tous givrés ? Comment vouloir voler les personnes qui nous nourrissent ?! Lucius ne comprendrait décidément jamais les gens ordinaires... Et puis quelle était donc cette horrible manie qu'ils avaient tous à voler ? Ne pouvaient-ils pas faire comme les gens civilisés, acheter ? Tout le monde n'avait certes pas le compte en banque du Suédois qui lui aurait permis d'acheter la cuisine entière et tout son contenu, personnel compris, mais tout de même ! Acheter des gâteaux ce devait tout de même être à la portée des étudiants de Kaedel, non ? Et puis mince à la fin, après tout, ces stupides élèves n'avaient qu'à se lever à l'heure et être prêt pour les repas.

Ce fut donc d'humeur assez maussade - avez-vous déjà vu Lucius d'humeur autrement que maussade ? =P - que le Préfet se détournait des dames de cantine pour s'en retourner vers ses occupations, avec la ferme intention de mettre la main sur les élèves fautifs et de les punir comme il se devait. Sachant tout de même que "punir comme il se devait" prenait tout de suite une tournure dangereuses lorsque cela provenait de la bouche de Lucius...

Plus la demoiselle se rapprochait des marches, et moins sa la rassurait de découvrir peut à peut le visage de l'homme non identifié. Ces traits ne lui étaient définitivement pas inconnus. Malheureusement pas.
Les cheveux blancs, le regard dur, maussade. Sa n'était pas une personne qu'elle avait entendu rire beaucoup de fois, et sa n'était pas une personne à qui elle avait adressé la parole à nombreuse reprise en tant d'année.
La tradition se voulait de l'éviter, et ce pour deux raisons.
Premièrement, c'était un Hendell, et, à Kaedel entres maisons on ne se faisait pas de cadeau puise que la guerre des points avaient étés annoncé depuis la rentrée des classes, le premier jour d'école. Ce n'est pas que Chris avait l'habitude de suivre ces use et coutumes peut conventionnelle, mais avec le temps et les dirent elle c'était laissée prendre au jeu du plus fort. Alors elle, Lyssna, Lui, Hendell. Définitivement Non.
Et sa n'était pas encore la raison le plus plausible au fait qu'entre elle et lui, il n'y ai jamais eu d'amour fou -en imaginant que Lucius, tout comme Chris soient capables d'avoir des sentiments pareilles à l'égard des autres - non, le véritable soucis c'est qu'il était Préfet, ce qui en clair était la définitions même, pour l'adolescente, de l'autorité et de ce qu'elle appelait 'la lèche'. Il lui inspirait cette image de bête de compagnie, juste bonne à aboyer quand ça ne va pas, et à faire le beau sous ces grands airs.
Mais Chris n'était pas non plus du genre à haïr quelqu'un parce qu'il était un peut mieux loti qu'elle. Ces poils ne se hérissaient pas quand ils se frôlaient, juste qu’elle préférait l'éviter. C'était rarement bon signe d'avoir une conversation avec un préfet qui n'était pas le sien.

L'indifférente qu'elle était, arrivait désormais vers les toutes dernières marches qui menaient à la cuisine. Elle aurait put faire demi-tour en le voyant, pour éviter le problème, mais en vérité elle ne savait même pas si ce qu'elle faisait là était autorisée ou non, et par conséquent, un problème. Tant pis, elle assumerait si c'était le cas. Et inutiles de s'inventer une vie pour mentir et échapper à la sentence de Lucius, il devait surement la connaître. Pas qu'elle ai une réputation, mais bon.

|| Lucius... Le saluât-elle simplement. Espérant passer comme un poisson entre les mailles d'un filet.

Elle le frôlât alors dans ces sombres escaliers, et se mordit la lèvre, comme pour espérer qu’il répondrait ‘Chris’ et que sa s’arrêterais la, il grimperait les escaliers pour remonter à la surface, faire ce qu’il avait à faire, et le ventre de Chris qui gargouillait lui aurait droit à sa petite collation d’onze heures, comme la tradition le voulait.
Après tout, il était peut-être plus sympa que ces idéo, elle ne lui avait jamais réellement parlait au point de se faire un véritable point de vue sur lui.

Dieu qu'il aimait cette réputation. Les élèves le craignaient, le fuyaient autant que faire se peut ! Se faire respecter et obéir sans n'avoir rien à faire, sans même avoir à parler des fois. Par exemple, les élèves s'écartaient tout naturellement sur le passage glacé de Lucius. Assez jouissif comme effet, j'avoue. Du moins pour Lucius. Mais il y avait mieux encore ! D'ailleurs, c'était même le summum à ses yeux. Il n'avait jamais réussi à obtenir mieux. C'était l'année dernière, lors de sa quatrième année. Il montait les marches d'un escalier quelconque de Kaedel et il aperçut une élève qui elle les descendait. Eh bien ni une ni deux, l'élève fit rapidement demi-tour et remonta les marches quatre à quatre, pour ensuite emprunter un autre escalier. Alors là, ce jour là... Je peux vous dire que Lucius était heureux, mais on ne peut plus heureux. Le Suédois avait souri intérieurement ce jour-là, d'un immense et grand sourire. Intérieurement bien sûr, car il était de notoriété commune que Lucius Von Hell ne souriait jamais. Les rares personnes à pouvoir se vanter d'avoir vu un sourire sur le visage fin du jeune Suédois pouvaient se considérer plus chanceuse encore que celles à avoir vu un phénix transporter une licorne noire dans ses serres en survolant un arc-en-ciel.

Vous voyez à peu près l'idée, hmm ?

- Lucius...

La voix appartenait à... Une fllle. Bon des filles à Kaedel il y en avait pas mal me direz-vous. Bonne réponse, vous répondrai-je. Mais de toute façon, Lucius avait plus tendance à mémoriser les voix masculines puisqu'il était lui-même plus intéressé par les garçons que les filles... Ceci dit, il ne prêtait vraiment attention à pas grand monde. À une seule personne en réalité, Killian Vänster. Bref........

- Hmm ?

Comment s'appelait-elle déjà celle-là ? Malheur, devoir se souvenir de tous les prénoms... Quelle plaie ! Il mémorisait très bien les noms, mais les prénoms... Nettement moins. Mais... ! Pourquoi cherchait-il à l'appeler par son prénom d'ailleurs ?!

- Sildh.

Voix glaciale, salut peu engageant je vous l'accorde. Il n'avait pas la moindre envie d'engager la conversation avec elle de toute façon. Pourtant il avait la très nette impression qu'elle n'allait pas le laisser partir si facilement...

» Qu'est-ce qui se passe ? [PV Luss' x)]